Patrick Fiori vient de faire part d’une bouleversante déclaration

« Cette belle communauté arménienne… Les images viennent de Beaumont, qui est un quartier de Marseille où les Arméniens discrets ont réussi doucement à reprendre du poil de la bête. C’est l’histoire de ma famille, et c’est mon histoire aussi », affirmait-il.

« Moi », a-t-il poursuivi, « je suis un rescapé du génocide. Mon père a mis longtemps à nous en parler, parce qu’à aucun moment il ne voulait que ce soit une arme pour nous. Je devais avoir 13, 14 ans, et je sentais qu’il y avait une chape de plomb. C’était tabou. »

En effet, « mon père m’a expliqué parce qu’un jour je l’ai attrapé, et je lui ai dit : “Maintenant, c’est important pour moi, dis-moi ce qui vous est arrivé expliqué.” Là, il m’a expliqué qu’il y a eu une famille qui avait été oubliée dans un village, et donc que tout le village avait été massacré », rapportait-il, avant d’ajouter : « Et dans la dernière maison, tout le monde était en train de prier autour du chaudron parce qu’on allait venir nous massacrer aussi. Sauf qu’ils nous ont oubliés. Ils ont oublié une maison, c’était celle des Chouchayan. »

Patrick Fiori : un homme comblé en amour !

À propos de l'auteur, Caroline Meunier

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